La Danske Bank a évincé son président, parce que "La banque a besoin d'un président avec des compétences bancaires plus sérieuses".
Plus d'informations sur le site du Financial Times (log-in required): Danske Bank ousts chief executive Eivind Kolding
Cela pourrait-il se passer aussi en Belgique? Pourrait-on un jour avoir un banque avec à sa tête quelqu'un qui a des compétences bancaires sérieuses? Le suspense reste entier!
Un citoyen naïf...
Tribulations d'un citoyen naïf au pays du surréalisme.
lundi 16 septembre 2013
samedi 9 février 2013
Merci Mr Delacolette de me soutenir.
A la fin décembre je faisais écho d'une interview de Mr Poupelle, un ancien dirigeant de Dexia, qui reprenait certaines des thèses que j'ai développées dans mon blog. Je suis assez content de voir que Mr Delacolette, ancien CEO de Deutsche Bank Belgique, fait de même dans une interview parue aujourd'hui dans l'Echo. Comme pour M. Poupelle, je ne prétends pas que M. Delacollette a décidé de faire ces propositions en lisant mon blog. Comme pour M. Poupelle, j'aurais préféré qu'il tienne ce discours quant il était "au pouvoir".
Je reprends certains points de son interview et les lie à mes blogs.
"En Angletere, Dierckx aurait été banni": Bannissement et régulateur
"On est beaucoup trop payé dans le monde bancaire": Je suis d'accord avec cette affirmation si elle s'applique au management des banques. Mr Delacolette faisait partie de ce management et était trop payé, ce qu'il avoue dans l'interview. Je ne suis pas d'accord si l'affirmation s'applique aux vrais experts des banques, ces docteurs, qui dans le milieux académique seraient professeurs d'université, qui sont la matière grise des banques, qu'on a pas écouté avant la crise, mais qui en Belgique sont payés 10 fois moins que le CEO parce que ce dernier connait les bonnes personnes. Quelques remarques sur ces sujets: Recapitaliser Dexia: un choix, pas une obligation et Rapport de la commission Dexia - lecture du rapport - les constatations.
"on nomme les administrateurs dans les entreprises publiques en se réfugiant derrière des chasseurs de tête, ces eunuques qui, complaisamment, puisent toujours dans le même vivier. Désolé, je ne trouve pas le niveau de professionnalisme et d'indépendance que j'attendais." La aussi la liste de mes blogs sur le sujet est longue: Conseil d'administration des banques: plus d'avocats et moins de banquiers (Décembre 12), En lisant la presse (Mai 12), Des conseils d'administration et de leur composition (Mars 2012).
"[…] finance pas suffisamment contrôlée […] Les régulateurs de l'époque […] CBFA […], et M. Servais est toujours là." Je recense 14 posts avec le libellé "régulateur" sur mon blog. Le dernier (Janvier 2013) a un titre qui se termine par "où sont les régulateurs". Il semble que M. Delacollette réponde à la question: il sont toujours là, merci pour eux!
Je reprends certains points de son interview et les lie à mes blogs.
"En Angletere, Dierckx aurait été banni": Bannissement et régulateur
"On est beaucoup trop payé dans le monde bancaire": Je suis d'accord avec cette affirmation si elle s'applique au management des banques. Mr Delacolette faisait partie de ce management et était trop payé, ce qu'il avoue dans l'interview. Je ne suis pas d'accord si l'affirmation s'applique aux vrais experts des banques, ces docteurs, qui dans le milieux académique seraient professeurs d'université, qui sont la matière grise des banques, qu'on a pas écouté avant la crise, mais qui en Belgique sont payés 10 fois moins que le CEO parce que ce dernier connait les bonnes personnes. Quelques remarques sur ces sujets: Recapitaliser Dexia: un choix, pas une obligation et Rapport de la commission Dexia - lecture du rapport - les constatations.
"on nomme les administrateurs dans les entreprises publiques en se réfugiant derrière des chasseurs de tête, ces eunuques qui, complaisamment, puisent toujours dans le même vivier. Désolé, je ne trouve pas le niveau de professionnalisme et d'indépendance que j'attendais." La aussi la liste de mes blogs sur le sujet est longue: Conseil d'administration des banques: plus d'avocats et moins de banquiers (Décembre 12), En lisant la presse (Mai 12), Des conseils d'administration et de leur composition (Mars 2012).
"[…] finance pas suffisamment contrôlée […] Les régulateurs de l'époque […] CBFA […], et M. Servais est toujours là." Je recense 14 posts avec le libellé "régulateur" sur mon blog. Le dernier (Janvier 2013) a un titre qui se termine par "où sont les régulateurs". Il semble que M. Delacollette réponde à la question: il sont toujours là, merci pour eux!
dimanche 27 janvier 2013
Fraude aux produits dérivés Monte Dei Pasci: où sont les régulateurs
Un sujet de l'actualité financière qui est fort peu mentionné dans la presse francophone est le scandale de la plus veille banque du monde, la banque italienne ayant son siège à Sienne, Banca Monte Dei Pasci.
Il semble que la banque a besoin d'un troisième sauvetage par l'état depuis le début de la crise. La banque est en difficulté depuis le début de la crise. Le pourquoi des difficultés et le mauvais plan d'entreprise qui a mené à ces difficultés n'est pas le point important de l'affaire. Ce qui est intéressant, ou plutôt extrêmement triste, c'est que depuis trois ans les régulateurs ont laissé les cadavres dans les placards malgré trois sauvetages.
Les régulateurs, c'est en grande partie la Banque d'Italie. Et qui était responsable de la banque d'Italie de 2006 à 2011, personne d'autre que le gouverneur actuel de la Banque Centrale Européenne (BCE), Mario Draghi. Oui cette même BCE à laquelle les nouvelles règles européennes veulent confier la supervision des banques. Comment espérer qu'une institution qui n'a pas de tradition dans la supervision, dirigée par l'ancien responsable d'un superviseur qui a failli trois fois dans sa mission pour une banque où on savait qu'il y avait des problèmes réussisse sur une plus grande échelle pour des milliers de banques pour lesquelles on ne sait pas a priori s'il y a des problèmes?
Bien sur maintenant en Italie et en Europe tous le monde se rejette la responsabilité. La BCE dit que c'est de la responsabilité des autorités nationales. Le ministre de l'économie, Vittori Grilli, indique que c'est la responsabilité de la Banque d'Italie. La banque d'Italie repousse les critiques en disant que les erreurs étaient tenues secrètes par le management de la banque.
Et comment ces problèmes de pertes de plusieurs milliards d'euros étaient-ils cachés? La bonne veille technique éprouvée par la Grèce et bien d'autres de faire une transaction de produits dérivés et de la rentrer dans la comptabilité avec les règles en vigueur! Rien de nouveau, il y a des règles établies, basées sur aucun principe de réalité économique derrière lesquelles ont pour cacher ce que l'on veut. La Grèce, Dexia, Monte Dei Pasci, même combat. Les ressemblances avec Dexia s'étendent au fait que la banque Monte Dei Pasci est fortement liée par son actionnariat à différent mouvement politiques.
C'est un des problème de la crise actuelle. Il n'y a pas seulement un problème de crise financière ou économique mais en plus une vraie crise de confiance (voir mon blog de 2011: Econome avec la vérité!). Personne n'a confiance en personne parce que les régulateurs et les auditeurs, qui devraient donner de la confiance, remplissent des formulaires et ne font pas d'analyse critique. Et je ne parle pas des agences de notations. Comme dans le cas Dexia, il y a une banque en Italie avec de gros problèmes structurels, comme tous les responsables (politiques et régulateurs) sont impliqués, personne ne veut nettoyer les écuries d'Augias. Donc le problème reste, coute de plus en plus cher aux citoyens qui payent des taxes, on use beaucoup d'énergie à cacher la vérité, a remettre à demain les décisions et à repousser la responsabilité sur d'autres.
J'en reviens à une de mes proposition sur la régulation: moins de régulation et des meilleurs régulateurs. Ou à la rigueur supprimer les régulateurs. La suppression des régulateurs n'est pas mon premier choix, mais serait mon deuxième choix devant celui d'une horde de régulateurs inutiles. Les lecteurs intéressés peuvent retrouver certains détails de ces propositions dans mes posts avec le libellé Régulateur.
La taxe sur les transactions financières en préparation va dans la même (mauvaise) direction. Des règles multiples et compliquées que les acteurs économiques vont passer beaucoup de temps à contourner plutôt que d'ajouter de la valeur réelle en produisant des services et des biens. Demain pour votre petit déjeuné, vous aurez trois contournements de règle mais plus de pain. Bon appétit et merci aux bureaucrates.
Pendant ce temps en Italie le scandale de Monte Dei Pasci (un de plus) se déroule à moitié caché. Personne ne veut l'analyser sérieusement parce que les régulateurs (italiens et européens) et les politiques qui pourraient faire une analyse publique ne sont pas tout blanc dans cette histoire. On continue a remettre à demain la résolution des problèmes liés à la crise.
Il semble que la banque a besoin d'un troisième sauvetage par l'état depuis le début de la crise. La banque est en difficulté depuis le début de la crise. Le pourquoi des difficultés et le mauvais plan d'entreprise qui a mené à ces difficultés n'est pas le point important de l'affaire. Ce qui est intéressant, ou plutôt extrêmement triste, c'est que depuis trois ans les régulateurs ont laissé les cadavres dans les placards malgré trois sauvetages.
Les régulateurs, c'est en grande partie la Banque d'Italie. Et qui était responsable de la banque d'Italie de 2006 à 2011, personne d'autre que le gouverneur actuel de la Banque Centrale Européenne (BCE), Mario Draghi. Oui cette même BCE à laquelle les nouvelles règles européennes veulent confier la supervision des banques. Comment espérer qu'une institution qui n'a pas de tradition dans la supervision, dirigée par l'ancien responsable d'un superviseur qui a failli trois fois dans sa mission pour une banque où on savait qu'il y avait des problèmes réussisse sur une plus grande échelle pour des milliers de banques pour lesquelles on ne sait pas a priori s'il y a des problèmes?
Bien sur maintenant en Italie et en Europe tous le monde se rejette la responsabilité. La BCE dit que c'est de la responsabilité des autorités nationales. Le ministre de l'économie, Vittori Grilli, indique que c'est la responsabilité de la Banque d'Italie. La banque d'Italie repousse les critiques en disant que les erreurs étaient tenues secrètes par le management de la banque.
Et comment ces problèmes de pertes de plusieurs milliards d'euros étaient-ils cachés? La bonne veille technique éprouvée par la Grèce et bien d'autres de faire une transaction de produits dérivés et de la rentrer dans la comptabilité avec les règles en vigueur! Rien de nouveau, il y a des règles établies, basées sur aucun principe de réalité économique derrière lesquelles ont pour cacher ce que l'on veut. La Grèce, Dexia, Monte Dei Pasci, même combat. Les ressemblances avec Dexia s'étendent au fait que la banque Monte Dei Pasci est fortement liée par son actionnariat à différent mouvement politiques.
C'est un des problème de la crise actuelle. Il n'y a pas seulement un problème de crise financière ou économique mais en plus une vraie crise de confiance (voir mon blog de 2011: Econome avec la vérité!). Personne n'a confiance en personne parce que les régulateurs et les auditeurs, qui devraient donner de la confiance, remplissent des formulaires et ne font pas d'analyse critique. Et je ne parle pas des agences de notations. Comme dans le cas Dexia, il y a une banque en Italie avec de gros problèmes structurels, comme tous les responsables (politiques et régulateurs) sont impliqués, personne ne veut nettoyer les écuries d'Augias. Donc le problème reste, coute de plus en plus cher aux citoyens qui payent des taxes, on use beaucoup d'énergie à cacher la vérité, a remettre à demain les décisions et à repousser la responsabilité sur d'autres.
J'en reviens à une de mes proposition sur la régulation: moins de régulation et des meilleurs régulateurs. Ou à la rigueur supprimer les régulateurs. La suppression des régulateurs n'est pas mon premier choix, mais serait mon deuxième choix devant celui d'une horde de régulateurs inutiles. Les lecteurs intéressés peuvent retrouver certains détails de ces propositions dans mes posts avec le libellé Régulateur.
La taxe sur les transactions financières en préparation va dans la même (mauvaise) direction. Des règles multiples et compliquées que les acteurs économiques vont passer beaucoup de temps à contourner plutôt que d'ajouter de la valeur réelle en produisant des services et des biens. Demain pour votre petit déjeuné, vous aurez trois contournements de règle mais plus de pain. Bon appétit et merci aux bureaucrates.
Pendant ce temps en Italie le scandale de Monte Dei Pasci (un de plus) se déroule à moitié caché. Personne ne veut l'analyser sérieusement parce que les régulateurs (italiens et européens) et les politiques qui pourraient faire une analyse publique ne sont pas tout blanc dans cette histoire. On continue a remettre à demain la résolution des problèmes liés à la crise.
Plus de détail sur Zero Hedge (en anglais): Italian Scandal Widens As Italy's Third Largest Bank Set To Get Third Bailout In 3 Years; Draghi, Monti Implicated
Inscription à :
Articles (Atom)